J’ai demandé à ChatGPT quels sont les meilleurs moyens pour améliorer la qualité de l’eau dans nos lacs. Voici sa réponse.

La plupart d’entre vous avez sans doute entendu parler de l’intelligence artificielle (IA).

Le produit dont on parle le plus ces jours-ci est un robot appelé ChatGPT. Il s’agit d’un logiciel qui peut générer des textes comme le ferait un humain, en puisant des informations dans les gigantesque banques de données et de documents et textes qu’on retrouve sur l’Internet.

J’ai donc décidé de l’essayer en lui posant une question qui nous intéresse. La voici:

Quelles sont les méthodes les plus efficaces pour améliorer la qualité de l’eau dans les lacs d’eau douce?

Réponse de ChatGPT:

Il existe plusieurs méthodes qui peuvent améliorer la qualité de l’eau dans les lacs d’eau douce:

  1. Réduire la pollution par les nutriments: Les excès de nutriments provenant de l’irrigation agricole, des eaux usées et d’autres sources peuvent entraîner une croissance excessive d’algues, conduisant à des niveaux d’oxygène faibles et à la mort de la vie aquatique.
  2. Contrôler l’urbanisation: Le développement et l’urbanisation peuvent entraîner une augmentation de l’écoulement, de l’érosion du sol et de la pollution par les nutriments. En limitant les nouveaux développements et en contrôlant les sources existantes de pollution, la qualité de l’eau peut être améliorée.
  3. Mettre en œuvre les meilleures pratiques de gestion: Les activités agricoles et industrielles peuvent être gérées pour réduire l’écoulement et la pollution par les nutriments.
  4. Améliorer le traitement des eaux usées: En améliorant les stations d’épuration et les systèmes septiques, la quantité de pollution par les nutriments qui entre dans le lac peut être réduite.
  5. Restaurer les habitats humides: Les milieux humides sont des filtres importants qui peuvent éliminer les excès de nutriments et les polluants de l’écoulement avant qu’ils n’entrent dans le lac.
  6. Surveiller la qualité de l’eau: Une surveillance régulière de la qualité de l’eau est nécessaire pour détecter les changements, suivre les progrès et identifier de nouvelles sources de pollution.
  7. Sensibiliser le public: Sensibiliser la population à l’importance de la qualité de l’eau et aux actions que les individus peuvent prendre pour réduire la pollution peut aider à améliorer la qualité de l’eau dans les lacs.

Voici donc ce que j’ai obtenu. Je n’ai pas modifié le texte qui, soit dit en passant, n’est pas une traduction. La démarche a été faite en français. À noter, le robot a pris deux fois plus de temps a répondre en français.

Dites-moi ce que vous en pensez dans la section commentaires.

PS. Microsoft annonce qu’elle incorporera bientôt les fonctionnalités de ChatGPT dans son engin de recherche Bing et son fureteur Edge.

9 reflexions sur “J’ai demandé à ChatGPT quels sont les meilleurs moyens pour améliorer la qualité de l’eau dans nos lacs. Voici sa réponse.

  1. Daniel Payette

    On n’avait pas besoin de l’intelligence artificielle pour nous dire ce que l’intelligence naturelle de la communauté et de ses précieux bénévoles savent. En fait, il est probable que Chatmachin a pris ces informations sur Dunany.ca!

  2. Jacques Pigeon Auteur de l'article

    Le but de l’exercice Daniel était de savoir si Chat donne des réponses convenables aux question qu’on lui pose. Je pense que la réponse est oui.

  3. Jean-Martin Laberge

    Je trouve que c’est super et je vais partager avec les membres de la SPDL (vos voisins – la Société des Propriétaires du Domaine Lakefield).
    Il y a toujours des sceptiques (pour ne pas dire des septiques!) qui ont besoin de plus d’arguments.
    Il y a plusieurs années j’ai lu le sommaire d’une recherche faite par une équipe de l’Université de Montréal qui mentionnait à leur grande surprise que la plus grande proportion des phosphates retrouvés dans les lacs des Laurentides provenait de l’activité des castors et non l’activité humaine. J’aimerais mettre à jour cette information pour regarder les 2 côtés de la médaille des activités de castors, qui prolifèrent car ils n’ont plus de prédateurs naturels.

  4. Jacques Pigeon Auteur de l'article

    Bonjour Jean-Martin. La référence scientifique en matière de lacs est le GRIL – groupe de recherche inter-universitaire en limnologie. Ils ont publié un document intitulé  » Le castor, ennemi ou ami de nos lacs? » Le castor, l’ennemi ou l’ami de nos lacs? ».

    Dans la section: « Les castors habitant dans nos lacs » on y lit ceci.

    Pas une source de phosphore pour le lac, car il n’y a pas
    de grandes surfaces de territoires forestiers inondées

    Désagrément : les castors mangent les plantes aquatiques
    et les arbres sur votre terrain; pour eux ce n’est pas «privé» !
    Porteurs de la giardiase et la tularémie. Nombre de cas
    sérieux diagnostiqués minime.

    À noter que le document est signé par le Dr Richard Carignan de l’université de Montréal, la sommité québecoise en matière de limnologie.Il demeure dans les Laurentides.

    Bref, ce sont les humains et non les castors qui enrichissent nos lacs en nutriments tels que les phosphates.

  5. Jean-Martin Laberge

    Merci Jacques. La section que tu cites implique les castors vivant dans nos lacs…mais il y en a plusieurs qui quittent le lac familial et colonisent les ruisseaux en amont. Dans le même document, on peut aussi lire:
    Sous « EFFETS NÉGATIFS DES ÉTANGS DE CASTORS »:
    La décomposition de la végétation et du sol
    terrestre inondés entraîne une augmentation
    des concentrations de nutriments dans l’eau des
    ruisseaux et potentiellement jusqu’aux lacs en aval.

    Et plus loin sous « Les recherches sur les impacts des étangs de castors »:
    EXPORTATION DE PHOSPHORE DANS LES BASSES LAURENTIDES
    Principales sources: milieux ouverts et les étangs de castors.
    EXPORTATION DE MERCURE DANS LES LAURENTIDES
    Sources majeures: les étangs de castors
    􀀹 Créés dans les 10 dernières années.
    􀀹 Localisés dans les régions à
    prédominance de conifères.
    Il y a un beau petit diagramme qui illustre le phénomène, et en conclusion:
    Le défi n’est pas d’éliminer les castors, mais bien de gérer adéquatement les
    cas où l’activité des castors nuit excessivement aux plans d’eau et aux
    infrastructures humaines.

  6. Jacques Pigeon Auteur de l'article

    Deux de nos 4 lacs – Boyd et Black – ont des populations de castors très importantes si bien qu’il nous faut faire du trappage presque à chaque année pour ramener leur population de castors à des niveaux acceptables. Pourtant leurs taux de phosphore sont peu élevés. Boyd 4,4 mg/litre et Black 4,1, données été 2022. C’est anecdotique, je le sais mais c’est du concret.
    Il n’est pas impossible que des ruisseaux charrient du phosphore jusqu’à nos lacs mais si le phénomène était important les gouvernements, les agences et les spécialistes en limnologie nous en informeraient. Or, ce n’est pas le cas.
    L’hiver dernier, j’ai participé aux longs travaux du groupe de travail sur les lacs sous l’égide du ministère de l’Environnement et ce « problème » n’a jamais été mentionné.

  7. Jacques Pigeon Auteur de l'article

    Et voici ce que ce que me dit ChatGPT à propos de l’apport en phosphore dans nos lacs par les castors.

    Les castors peuvent effectivement contribuer à l’enrichissement en phosphore des lacs en raison de leur activité de construction de barrages et de leur régime alimentaire riche en végétation. En construisant des barrages, les castors peuvent créer des zones d’eau stagnant où la décomposition de la végétation peut libérer du phosphore dans l’eau. De plus, les excréments et les déchets alimentaires des castors peuvent également contenir du phosphore et peuvent être libérés dans l’eau en se décomposant.

    Cependant, il est important de noter que l’apport de phosphore par les castors est généralement très faible comparé aux sources anthropiques telles que les activités humaines et les rejets domestiques. Les effets sur l’enrichissement en phosphore des lacs dépendent également de la taille et de la densité de la population de castors dans une région donnée, ainsi que des conditions locales telles que la composition chimique des sols et de l’eau.