La reconstruction du pont de Dunany.

Mercredi le 3 juillet , je suis allé rendre visite aux travailleurs du chantier du pont de Dunany.

J’y ai été très bien reçu, tant par les travailleurs que le superviseur qui n’ont pas hésité à répondre à mes questions.

Comme il s’agit d’un pont patrimonial, construit en 1912, le chantier est soumis à une multitude de contraintes. C’est donc un projet de restauration où des tas de pinces, ici et là, doivent être retirées puis remplacées. J’en ai une longue liste que m’a fournie le Ministère des Transports mais c’est écrit dans en langage d’ingénieurs!

Comme vous pouvez le voir en regardant les photos, le tablier du pont a déjà été remplacé. Il était définitivement en fin de vie. Désormais, la charge maximale sera limitée à 22 tonnes.

Lors de ma visite, les travailleurs mettaient en place des échafaudages en vue de la mise-en-place d’un grand abri, un peu comme les Tempo que certains utilisent en hiver, qui enveloppera le pont durant les travaux de peinture.

Et oui, le pont Noir – c’est son nom officiel, sera encore vert!

Plus tard, durant le mois d’août, le pont sera soulevé d’environ un pied pour permettre le remplacement des blocs d’assise.

On me dit que, jusqu’ici, l’échéancier est respecté et que les travaux devraient être terminés à la fin du mois d’octobre.

Lorsque ce grand projet de restauration sera complété, le pont sera comme neuf, bon pour une autre centaine d’années.

Le coût total du projet, incluant l’ingénierie, les travaux de construction et la surveillance, est d’environ 2M$.

 

4 reflexions sur “La reconstruction du pont de Dunany.

  1. Monique Duplantie

    À mon tour de vous remercier pour votre engagement dans l’Association et pour la transmisson de ces informations concernant le pont.
    Bon été!

  2. Christine Auger

    Merci de vous renseigner, je ne savais pas qu’il était classé patrimonial

  3. Louise Charbonneau

    Merci.
    Merci de cet article qui nous donne des renseignements sur le Pont noir,
    qui est pour nous le Pont vert.
    Le détour que nous devons faire pendant les travaux sera plus supportable
    sachant que c’est là une protection de notre patrimoine.
    Louise Charbonneau et Marc Labelle.